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On a tous un jour l’envie de repeindre un mur, une pièce ou un meuble. Un coup de peinture peut tout changer ! Mais si l’exercice peut paraître simple, il n’en est rien. Pour obtenir un résultat digne d’un pro et ne pas avoir à tout recommencer, mieux vaut connaître les erreurs les plus fréquentes en peinture. De la préparation du support à la phase de séchage, Côté Maison vous livre la liste des 10 pièges à éviter quand on peint soi-même. Suivez le guide…
L’essentiel à retenir pour une peinture réussie en 2025
- La préparation du support (mur, plafond) est l’étape la plus cruciale pour un résultat net et durable.
- Ne faites jamais l’impasse sur une sous-couche, elle garantit l’adhérence de la peinture et l’uniformité du rendu final.
- Le choix d’une peinture et d’outils de qualité (pinceaux, rouleaux) adaptés à la pièce est un investissement, pas une dépense.
- Respectez l’ordre d’application : commencez par les angles au pinceau, puis les plafonds et finissez par les murs du haut vers le bas.
- La patience est votre meilleure alliée : respectez scrupuleusement les temps de séchage entre chaque couche pour éviter les catastrophes.
Peindre soi-même : les 10 pièges à éviter
Piège n°1 : bâcler la préparation du support
C’est l’erreur la plus commune. On a souvent hâte d’en découdre avec ses pinceaux, mais un support mal préparé et c’est la catastrophe assurée : peinture qui n’adhère pas, qui s’écaille, qui cloque, rendu décevant… Avant même de penser à peindre, il faut donc préparer son mur ou son plafond. Lessivez-le et rincez-le à l’eau claire (avec une éponge neuve). Puis, rebouchez les trous et fissures avec de l’enduit de rebouchage. Une fois que c’est bien sec, poncez, dépoussiérez et le tour est joué.
« Mal préparer son support, c’est prendre le risque que la peinture n’adhère pas. Les principaux problèmes sont les murs gras (cuisine, taches de mains…), poudreux (vieux plâtres) ou humides. »
Piège n°2 : ne pas protéger le reste de la pièce
C’est malheureusement souvent une fois l’oeuvre achevée que l’on se rend compte des dégâts. Pour éviter de passer des heures à gratter les taches de peinture sur le sol, les plinthes ou les vitres, il faut tout protéger AVANT. Avec du ruban de masquage que vous poserez sur les plinthes, les interrupteurs, les prises, les encadrements de portes, de fenêtres et au ras du plafond. Et avec une bâche en plastique pour protéger le sol et les meubles.
Piège n°3 : oublier la sous-couche
C’est LE produit magique de la peinture. La sous-couche (ou couche d’impression) permet de bloquer les fonds poreux (plâtre, bois…) ou au contraire trop lisses (carrelage, plastique…). La sous-couche va permettre à votre peinture de finition de bien adhérer et de ne pas être « bue » par le support. Elle assure aussi un rendu uniforme. C’est elle qui vous garantit un résultat final impeccable. Elle est donc indispensable. Il en existe plusieurs sortes : universelle, spéciale plaque de plâtre, spéciale pièces humides, spéciale bois, spéciale carrelage…
Piège n°4 : choisir la mauvaise peinture
Le choix de la peinture est essentiel. Une peinture bas de gamme n’aura pas le même pouvoir couvrant et vous obligera à passer plus de couches. A l’inverse, une peinture « pro » de bonne qualité sera plus chère à l’achat, mais vous y gagnerez en confort d’application et en temps. Veillez aussi à choisir le bon type de peinture en fonction de la pièce à peindre : acrylique ou glycéro, et la bonne finition : mate, satinée ou brillante.
Avis de pro : « Il existe une peinture pour chaque pièce. Pour la cuisine et la salle de bains, il faut une peinture résistante à l’humidité et lessivable (donc plutôt une finition satinée ou brillante). Pour les pièces de passage (couloir, chambre d’enfants), il faut une peinture résistante aux chocs et aux taches (plutôt satinée). Pour le salon ou la chambre des parents, on peut se permettre une finition mate, plus fragile mais aussi plus chic. »
Piège n°5 : négliger la qualité des pinceaux et rouleaux
Là encore, il ne faut pas lésiner sur la qualité. Des pinceaux bas de gamme vont perdre leurs poils et les laisser sur votre mur. Un mauvais rouleau peut faire des traces ou des « moutons ». Pour ne pas vous tromper, choisissez des pinceaux et rouleaux adaptés au type de peinture que vous avez choisi (acrylique ou glycéro). Et aussi au support à peindre (mur lisse, boiseries, crépi…). Demandez conseil à un vendeur si besoin.
Piège n°6 : peindre dans le désordre
Il y a un ordre à respecter quand on peint une pièce : on commence toujours par le plafond. Ensuite, on passe aux murs, en commençant par les angles et les bords (avec un pinceau à rechampir). Puis on remplit les grandes surfaces au rouleau. Et on finit par les plinthes, les portes et les fenêtres.
Avis de pro : « Pour peindre un mur, on commence par faire les angles (sur une largeur de 5 à 10 cm), puis on applique la peinture au rouleau par zones de 1m2 environ. On croise les passes (une passe verticale, une passe horizontale) et on finit par une dernière passe verticale, sans recharger le rouleau, pour bien lisser. En général, on peint du haut vers le bas et en s’éloignant de la fenêtre (de la lumière). »
Piège n°7 : vouloir aller trop vite
L’ennemi n°1 du peintre amateur, c’est la précipitation. On veut que ça aille vite, que ce soit fini le soir même. Erreur ! La peinture demande de la patience. Il faut impérativement respecter les temps de séchage indiqués sur le pot, entre la sous-couche et la première couche, puis entre les deux couches de finition. Sinon, la première couche risque de se « détremper » au passage de la seconde et de faire des traces. Sans parler des risques de coulures et d’un résultat final décevant.
Avis de pro : « Il ne faut confondre ‘sec au toucher’ et ‘sec à coeur’. Même si la peinture semble sèche au bout de quelques heures, il faut souvent attendre 12 à 24 heures avant de passer la deuxième couche. Et il faut attendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour qu’elle soit vraiment dure et résistante aux chocs et au nettoyage. »
Piège n°8 : être trop ou pas assez généreux en peinture
Question de dosage. Si vous ne mettez pas assez de peinture sur votre rouleau, vous allez devoir « tirer » dessus et vous ferez des traces. Au contraire, si vous le chargez trop, vous risquez les coulures et l’effet « peau d’orange ». Le bon geste : trempez votre rouleau à moitié dans le bac à peinture, puis faites-le rouler sur la partie inclinée pour enlever l’excédent. Il doit être uniformément chargé, mais sans dégouliner.
Piège n°9 : peindre dans de mauvaises conditions
On n’y pense pas toujours mais la météo et l’ambiance de la pièce ont leur importance. Il ne faut pas peindre s’il fait trop chaud ou trop froid (la température idéale se situe entre 15 et 25°C). S’il fait trop chaud, la peinture va sécher trop vite et laisser des traces de reprise. S’il fait trop froid, elle mettra un temps fou à sécher. Evitez aussi les courants d’air et peignez toujours à la lumière du jour, pour mieux voir les éventuels défauts.
Piège n°10 : ne pas nettoyer ses outils tout de suite
La dernière erreur, c’est de laisser ses pinceaux et rouleaux sécher une fois le travail fini. Si vous avez utilisé une peinture acrylique (à l’eau), nettoyez vos outils à l’eau savonneuse (avec du savon de Marseille, c’est idéal). Si vous avez utilisé une peinture glycéro (à l’huile), il vous faudra du White Spirit. Dans tous les cas, agissez tout de suite, avant que la peinture ne sèche.
Et aussi : « Pensez à bien refermer vos pots de peinture pour les conserver. Si possible, mettez un film plastique entre le pot et le couvercle pour une meilleure étanchéité. Stockez-les à l’abri du gel et de la chaleur. Et bien sûr, ne jetez jamais les restes de peinture ou le White Spirit usagé dans l’évier ou les toilettes. Il faut les apporter à la déchetterie. »
Peindre soi-même peut sembler simple, mais ces conseils sont essentiels pour éviter des erreurs qui coûtent cher et du temps.
Peindre peut sembler simple, mais il faut vraiment prendre son temps pour éviter les erreurs. J’ai appris ça à mes dépens !
La peinture transforme vraiment un espace ! Suivre ces conseils m’a aidé à éviter de nombreuses erreurs. Bravo pour cet article instructif !
Peindre soi-même peut être très gratifiant, surtout quand on prend le temps de préparer correctement. C’est là que se trouve la magie!
Peindre soi-même est une véritable aventure créative ! Chaque coup de pinceau donne vie à un espace unique. Prenez le temps d’explorer les nuances.
La peinture est une belle façon de redonner vie à notre intérieur, tout en prenant soin de bien préparer chaque étape. Patience et soin sont clés !
Les conseils sur la préparation du mur et le choix de la peinture sont vraiment utiles. Je vais m’assurer de les suivre pour ma prochaine rénovation !